Au début du XXe siècle, la girafe d’Afrique de l’Ouest était largement répandue, du Nigéria au Sénégal, mais au milieu des années 90, il ne restait que 49 individus dans toute l’Afrique de l’Ouest.
Ces quelques survivants sont maintenant officiellement protégés par le gouvernement du Niger et leur nombre est passé à plus de 600 personnes. Cependant, leur avenir est toujours très préoccupant car ils vivent principalement dans une zone isolée (la zone des girafes) à l’est de la capitale Niamey et partagent leur espace de vie avec les villageois locaux.
Aucun autre grand mammifère sauvage ne se trouve dans cette zone et la perte et la destruction d’habitat sont en augmentation. En 2018, huit girafes d’Afrique de l’Ouest ont été transférées dans la réserve de biosphère de Gadabedji afin d’établir une nouvelle population de girafes satellites et d’aider ainsi la croissance de la population en nombre et en portée. Ce transfert a été entrepris par GCF en collaboration avec le Fonds de conservation du Sahara pour le gouvernement du Niger. En 2008, la girafe d’Afrique de l’Ouest a été inscrite sur la Liste rouge de l’UICN comme étant en voie de disparition et d’une grande importance pour la conservation. Cependant, en 2018, il a été réduit à Vulnerable en raison de son nombre croissant et de son succès en matière de conservation.
Le gouvernement nigérien continue de faire un travail remarquable pour assurer l’avenir de cette population de girafes. Cependant, aucun de ces travaux importants ne peut être effectué de manière isolée et GCF est impliqué dans la conservation des girafes au Niger depuis plus de dix ans. Avec d’autres partenaires, le GCF a soutenu l’élaboration de la stratégie de conservation de la girafe nationale du Niger - la toute première stratégie de conservation de la girafe nationale mise au point en Afrique - et a depuis participé à divers efforts de conservation sur le terrain ainsi qu’à l’élaboration d’une deuxième stratégie en 2015.