Dans une quête permanente du meilleur raccourci, de la course au nombre point d’intérêt visités, on en oublie que c’est en osant prendre du temps que l’on découvre les trésors des villes et des villages. Prendre le temps de se perdre. Prendre le temps de tourner à gauche alors que le sens de la visite pointe la droite. Prendre le temps de décider par soi-même plutôt que par le choix d’autrui. C’est au prix de cet incroyable et impensable décision que l’on prend le risque d’emprunter des itinéraires bis, souvent surprenant. La visite devient chasse au trésor, le parcours imposé devient jeu, les décors que se dessinent nous appartiennent. Nous redécouvrons le plaisir de découvrir.
L’un des exemples récents, ce chemin de ronde dans les rues de Jonzac, en Charente, qui pendant quelques minutes m’ont fait passé d’un simple touriste, en une sorte d’aventurier à la recherche des chevaliers qui arpentés ces souterrains.




